Journée mondiale du Sida
Description de la journée
Le 1er décembre de chaque année a lieu la Journée mondiale du sida, maladie qui est aujourd’hui au stade d’épidémie mondiale. Le fait d'enrayer la propagation du VIH/sida et d'assurer l'accès aux traitements nécessaires à tous ceux qui en ont besoin faisait d'ailleurs partie des Objectifs du Millénaire pour le développement que les États membres de l'ONU se sont engagés à atteindre d'ici la fin de 2015. Cette finalité figure encore parmi les Objectifs de développement durable de l’ONU, qui s’échoueront en 2030.
Qu’est-ce que le sida?
Le virus de l’immunodéficience humaine (VIH) est une infection transmissible sexuellement et par le sang, dont on ne peut guérir. Il s’agit d’un virus qui s’attaque directement au système immunitaire de la personne et qui l’affaiblit. Les individus qui souffrent du VIH sont plus propices à contracter d’autres maladies et infections par la vulnérabilité que cela créée. Si le VIH n’est pas traité, il peut évoluer vers le SIDA (syndrome d’immunodéficience acquise). À ce stade, le système immunitaire ne se défend plus face au virus et cela peut conduire à de graves conséquences et, même, à la mort.
Quels sont les premiers symptômes du sida?
Au tout début, beaucoup de gens n’observent rien qui leur permettrait de croire qu’ils sont infectés par le VIH. Toutefois, dans les premiers mois suivant la transmission, certaines personnes ont des symptômes de fièvre, de fatigue, de maux de têtes et d’inflammation des ganglions, qui disparaissent au bout de 7 à 30 jours et qui sont souvent confondus avec la grippe. Les symptômes plus graves peuvent n'apparaître que dix ans ou plus après l'introduction du VIH dans l'organisme chez l'adulte ou, chez l'enfant, dans les deux ans après la naissance. Au stade le plus avancé, les personnes atteintes deviennent vulnérables à toutes les maladies, infections et cancers car ils n’ont plus d’anticorps pour les combattre et finissent par en mourir.
Quels sont les moyens de transmission du VIH?
Le VIH se transmet le plus souvent lors de relations sexuelles non-protégées avec une personne contaminée. Le virus se transmet également par le biais de transfusions sanguines faites avec du sang contaminé. Mais aujourd’hui, grâce aux tests de dépistages du virus dans le sang et aux moyens de détruire le virus dans l’échantillon de sang, le risque de transmission de cette façon est très faible. Le VIH se propage aussi parmi les toxicomanes qui partagent des aiguilles ou des seringues contaminées par le sang d'une personne porteuse du virus. Les femmes peuvent transmettre le VIH à leur enfant pendant la grossesse ou à la naissance. Entre un quart et un tiers de toutes les femmes enceintes séropositives non traitées transmettent l'infection à leur nourrisson. Le VIH peut également être transmis à l'enfant par le lait de sa mère.
Par contre, plusieurs études portant sur les personnes contaminées par le VIH n'ont pas trouvé de preuves de transmission du virus par la salive. Ainsi, le VIH ne se transmet pas par les baisers, ni par la sueur, les larmes, l'urine ou les matières fécales. De plus, les études démontrent clairement que le virus ne se répand pas par des contacts simples tels que le partage des couverts, des ustensiles de cuisine, des serviettes, ni par l'eau des piscines, le téléphone ou les sièges de cabinet. Le VIH n'est pas non plus transmis par les piqûres d'insectes tels que les moustiques ou les punaises.
Il n’existe pas encore de traitement pour guérir du sida. Les différents traitements ont pour rôle de bloquer l’évolution du virus dans l’organisme et de maintenir l’équilibre entre la présence du virus dans le corps et le système de défense de l’organisme. Étant donné qu'il n'existe pas non plus de vaccin contre le VIH, la seule façon de prévenir l'infection est d'éviter les comportements à risque, tel que le partage des aiguilles et les relations sexuelles non protégées. Peu de sidéens ont les moyens de s’offrir les médicaments très chers qui ralentissent la progression de la maladie.
Le VIH/SIDA dans le monde
Les estimations de 2013 du Programme commun des Nations Unies sur le VIH/SIDA (ONUSIDA) révèlent que le monde continue de se rapprocher de l’objectif de mettre un terme à l’épidémie de sida en éliminant la transmission du VIH et en évitant les décès liés au sida. Si des progrès remarquables ont été accomplis au cours des dix dernières années, il reste des difficultés importantes.
Grâce à de très nombreux programmes de prévention à travers la planète, les comportements sexuels sécuritaires des jeunes sont encourageants. Un des moyens clés pour diminuer la pandémie passe par l’éducation sexuelle des gens, la prévention et la facilité d’accès aux moyens de contraception.
Actions proposées
- Il existe plusieurs mythes qui continuent de circuler sur le VIH-sida, malgré toute l’information disponible. En tant que jeune informé, permets-toi de remettre en question les fausses affirmations que certaines personnes peuvent émettre sur le VIH-sida. De plus, évite toi aussi de véhiculer des stéréotypes sur cette maladie et sur la réalité des gens qui en souffrent.
- Invite une personne séropositive ou atteinte du VIH-sida à venir offrir une conférence sur sa réalité aux élèves de ton école. Cette rencontre permettra de briser des tabous et de mieux comprendre la quotidien des gens qui vivent avec une telle maladie incurable.
- Lorsque tu as des relations sexuelles, prends les moyens pour te protéger, notamment en utilisant le condom de latex. Bien utilisé, il protège du sida et d’autres infections transmises sexuellement.
Outils pédagogiques
Fiche pédagogique sur les orphelins du sida au Bénin
Fiche pédagogique sur le sida et l'inaccessibilité des soins en Tanzanie
Fiche pédagogique sur le VIH-sida en Afrique
Trousse pédagogique "À la découverte du continent africain"
Liens d'intérêt
Coalition des organismes communautaires québécois de lutte contre le sida
Comment parler du VIH/sida à vos enfants
Journée mondiale de lutte contre le sida - ONU
VIH/SIDA - Gouvernement du Canada
Page actualisée mai 2019