Premier
Congrès Mondial contre lexploitation sexuelle des enfants à des fins commerciales
Le Congrès Mondial contre l'exploitation sexuelle des enfants à fins commerciales a été le point culminant d'une campagne lancée par ECPAT en 1994, le premier groupe à proposer un tel Congrès au plan mondial. Cette manifestation a été co-organisée par ECPAT, l'UNICEF et un collectif d'organisations non-gouvernementales (ONG) centrées sur la Convention des Droits de l'Enfant. Elle a été précédée par six consultations régionales, dans les différentes parties du monde, qui ont fourni des données de première main au Congrès. Avant l'ouverture de ce Congrès, un comité préparatoire, présidé par le Professeur Vitit Muntarbhorn, avait mis au point et diffusé la Déclaration et le Plan d'Action . |
Au total, il y avait plus de 1.300 participants venus de plus de 130 pays. Parmi eux, 718 fonctionnaires gouvernementaux représentaient 122 pays, 105 étaient délégués par les Nations Unies et les organisations gouvernementales, 471 appartenaient à des ONG, et un groupe de 47 jeunes assistait à cette manifestation, qui dura une semaine. La participation de ces jeunes gens s'est révélée un élément vital du Congrès. Grâce à l'insistance d'ECPAT, leurs témoignages ont permis de maintenir au premier plan des débats, la réalité des problèmes auxquels les jeunes et les générations à venir sont confrontés.
Le Congrès Mondial contre l'exploitation sexuelle des enfants à fins commerciales a été un événement sans précédent. Pendant toute une semaine, l'attention des médias du monde entier s'est focalisée sur ce problème. C'est vraisemblablement la première fois dans une conférence mondiale, que des fonctionnaires gouvernementaux et des délégations des Nations Unies se trouvaient sur un pied d'égalité avec des ONG.
Pendant les deux premières journées du Congrès, il y eut un échange de vues général. Ce qui conduisit à l'adoption à l'unanimité de la Déclaration et du Plan d'Action, au cours de la quatrième réunion plénière. Ainsi 122 États s'engagèrent à "un partenariat mondial contre l'exploitation sexuelle des enfants à fins commerciales". (Tonga et la Barbade firent de même respectivement en 1999 et 2000, portant ainsi à 124 le nombre total des États ayant adopté ce Plan d'Action).
Les trois journées suivantes furent consacrées aux groupes de travail et aux tables rondes, articulés sur neuf thèmes. Pour servir de base et étayer ces divers groupes, des documents d'information avaient été diffusés dans le monde entier, avant la réunion du Congrès Mondial, sur les sujets suivants:
Lors de la réunion plénière finale, les rapports établis par les groupes de travail, les tables rondes, et les conférences régionales ont été présentés au Congrès mondial. Le professeur Vitit Muntarbhorn, rapporteur général, a présenté ses observations et ses conclusions.